BIBLIOGRAPHIE & NOTES
Pr François Terré : L’enfant de l’esclave -– 1992 Flammarion
Dr Janice Raymond : Women as Wombs:
Reproductive Technologies and the Battle over Women’s Freedom – 1993
Dr Catherine Bonnet : L'enfant cassé.
L'inceste et la pédophilie Broché –1999 – Albin Michel
Nicole Guédeney, Antoine Guédeney : L’attachement :
approche théorique : Du bébé à la personne âgée – 2010 – Masson
The Center for
Bioethics and Culture : « Eggsploitation » http://www.eggsploitation.com/
2011
Dr Maurice Berger : Divorce, séparation : les enfants sont-ils protégés
? Résidence alternée et “syndrome d’aliénation parentale” Dunod, 2012
Dr Gérard
Lopez : Enfants violés et violentés : le scandale ignoré - 2013 - Dunod
Pr Muriel Fabre-Magnan :
La gestation pour autrui: Fictions et réalité –2013 – Fayard
Pr Muriel Fabre-Magnan : L’impossibilité d’une gestation
pour autrui « éthique »
Archives de la philosophie du droit tome 57 – La famille en mutation –
Dalloz 2014
Dr Pierre Courbin, Psychiatre et Pédo-psychiatre : "GPA" et mère biologique: pourquoi l'Académie de Médecine condamne cette pratique – Huffington post 19 septembre2014
Astrid
Marais, Professeur
à l’Université de Bretagne occidentale : GPA:
cherchez le parent... Huffington Post 24
octobre 2014
Inde : l’usine à bébé, prolétariat reproductif : La
Croix 16 décembre 2014
Nous reproduisons un article du site féministe « Ressources
prostitution » dont nous partageons le point de vue sur ce sujet :
- G.P.A./SURROGATES -
Il faut comprendre que la G.P.A. (ou
prostitution utérine) se distingue en tous points des P.M.A. (procréations
médicalement assistées), dont l’accès concerne le droit de TOUTES les femmes,
sans aucune discrimination notamment liée à l’orientation sexuelle, de pouvoir
en bénéficier. Droit pour lequel nous militons bien évidemment en tant que
féministes, comme le droit à l’avortement libre, gratuit et sans condition.
Le droit d’accès aux P.M.A. et le droit à l’avortement relèvent
de la libre disposition de soi, ce qui est précisément le contraire de la
dynamique prostitutionnelle des situations de G.P.A., aussi appelée
« maternité de substitution ». Les abolitionnistes ont du corps humain
une vision cohérente : notre corps n’est pas une chose séparée de nous,
nous sommes notre corps, on n’ »a » pas son
corps comme on possèderait une boîte à chaussures qu’un sujet soi disant
« libre » pourrait louer ou vendre sur un « marché » soi
disant « égalitaire ». Tout cela relève de la rhétorique mensongère
de l’industrie du sexe.
Parce que nous considérons l’être humain dans sa globalité, dans
toutes ses dimensions, et non comme un pantin désarticulé en dissociation
corps-esprit, nous avons donc hautement conscience de ce qu’implique et
représente – physiquement comme psychiquement – une grossesse pour une femme.
En conséquence, nous refusons qu’on l’impose aux individues, que ce soit par
l’argent ou par l’interdiction d’y mettre un terme (pour une explicitation de
cette position voire ce texte et ce texte.)
Au même titre que la pornographie, la G.P.A. relève pour nous du
domaine de la prostitution. En effet qu’est-ce qui distingue la location
d’utérus et la location de vagin si ce n’est le temps beaucoup plus long
impliqué et l’obligation de se défaire d’une partie de sa chair ? En tout cas
tous les éléments sont là : mise en disponibilité des femmes les plus
nécessiteuses (n’est-ce pas une redondance ? faut-il rappeler la pauvreté structurelle des femmes partout dans le monde ?), dynamique asymétrique,
inégalités économiques et géographiques, achat du corps des pauvres par les
riches, oppression raciale, tourisme reproductif. On trouvera ci-dessus des
hyperliens à une sélection de textes qui explicitent tous ces enjeux, notamment
l’ouvrage de Kajsa E. Ekman, l’Être
et la Marchandise, qui
démontre la dimension cruelle, inhumaine et profondément aliénante de la
maternité de substitution.
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