Pour l’avenir :
Priver de tous droits parentaux les acheteurs d’enfants
Pour protéger tous les enfants, la loi
doit dire aux adultes envisageant une GPA qu’ils n’auront jamais l’enfant quoi
qu’ils fassent.
Pour dissuader les adultes, la loi doit
priver les parents biologiques (ou autres acheteurs éventuellement) recourant
aux mères porteuses de tout droit parental, tout en maintenant leurs
obligations envers l’enfant. Ils auront tous les devoirs mais aucun droit.
Dans le cas des enfants conçus après la mise
en vigueur de la loi, si
malgré les aspects dissuasifs de la réforme proposée, des bébés arrivaient en
France à la suite de tels contrats, le jugement ordonnera qu’immédiatement après l’inscription de
l’enfant à l’Etat civil, les droits parentaux soient retirés aux parents,
totalement. La
mère biologique, celle qui l’a porté, pourra éventuellement voir rétablir ses droits
par le juge s’il estime qu’il est dans l’intérêt de l’enfant d’être rendu à sa
mère. Voir le nouvel article 378-2.
Les bébés doivent être confiés au plus
vite à l’une des nombreuses familles prêtes à les adopter. Afin que leur
situation ne dépende pas de l’issue d’une instance pénale, le juge civil doit
pouvoir juger, exceptionnellement, de la
présence d’une naissance à la suite d’une convention définie également comme
une infraction (pas exactement selon la même définition …) : voir nouvel
article 378-2 alinéa 1.
Si il ou elle juge qu’il existe un doute
sur le point de savoir si la naissance a eu lieu dans ces circonstances, il
appliquera les dispositions prévues pour d’autres situations de difficultés
familiales.
( La proposition de l’article
378-1 « en dehors de toute condamnation pénale » est sans objet
depuis la loi de 2007 ayant modifié l’article 4-2 du code de procédure pénale,
et elle n’a pas été reprise dans l’article nouveau proposé ).
Le risque que des parents se voient
reproché à tort d’avoir recouru à la GPA parait très improbable : il est
très facile pour la mère véritable de prouver sa grossesse par son suivi
médical et par des tests génétiques. Toutefois cette hypothèse les jugements pourront faire l'objet d'un recours en révision.
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